Comment créer des alias et des fonctions shell sur Linux ?

Maîtriser les alias shell et fonctions sur GNU/Linux optimise votre productivité en simplifiant l'exécution des commandes répétitives et en personnalisant votre environnement de travail.

Savoir utiliser les invites de commande et les scripts shell est toujours nécessaire si vous voulez tirer le meilleur parti du système GNU/Linux. Plus vous utilisez la ligne de commande, plus vous constaterez que la majorité des commandes utilisées ne représentent qu'un très petit sous-ensemble des commandes disponibles. La plupart des tâches deviennent habituelles et l'utilisateur peut exécuter celles-ci de la même manière chaque jour.

Alors que les créateurs de nombreux des utilitaires de commande les plus courants ont essayé d'éliminer les saisies superflues en utilisant des noms abrégés, par exemple au lieu de taper "lister", nous écrivons "ls" et au lieu de "changer de répertoire", nous écrivons "cd". De plus, de nombreux utilisateurs de Linux doivent souvent utiliser une commande encore et encore. Taper ou copier la même commande à plusieurs reprises réduit la productivité et distrait l'utilisateur de son travail réel.

Il serait formidable de passer moins de temps à taper ces longues commandes. Nous avons deux moyens puissants pour minimiser votre temps à la ligne de commande : les alias shell et les fonctions. Grâce à ces deux outils, l'utilisateur peut dompter les tâches répétitives, raccourcir les processus longs et configurer des commandes personnalisées avec les options qu'il utilise toujours et a du mal à se rappeler.

Vous pouvez définir vos commandes adaptées à vos besoins spécifiques et alléger la charge des tâches répétitives.

Les alias et les scripts shell, c'est-à-dire les fonctions, remplissent le même type de rôle. Ils vous permettent de définir et de nommer un ensemble de fonctionnalités de Bash qui peuvent ensuite être appelées par le nom que vous lui avez donné. Taper le nom est plus facile et plus pratique que de devoir retaper toutes les étapes ou commandes chaque fois que vous souhaitez les utiliser.

La différence entre un alias et une fonction réside dans la complexité et l'échelle. Les scripts sont meilleurs pour contenir des blocs de code plus longs et plus élaborés. Les alias sont parfaits pour contenir des ensembles de commandes plus courts et plus succincts.

Alias Shell

Un alias shell est un raccourci personnalisé pour référencer une commande ou un ensemble de commandes exécutées avec ou sans options personnalisées. Ces alias sont des noms alternatifs, faciles à retenir, pour de longues commandes que vous devez exécuter fréquemment. Lorsque vous tapez dans la ligne de commande, le shell recherche d'abord ce que vous avez écrit dans sa liste d'alias. Si une correspondance est trouvée, celle-ci sera remplacée par l'alias correspondant ; après cela, il examinera à nouveau l'ensemble de la ligne de commande résultante et l'exécutera.

Il y a de fortes chances que vous ayez déjà utilisé des alias sur le système Linux, car la plupart des distributions Linux ajoutent au moins certains des alias populaires par défaut dans le fichier ".bashrc" du compte utilisateur.

Au-delà des alias : Fonctions Shell

Des blocs de codes similaires mais non identiques ne peuvent pas être remplacés par des alias. Ils ne peuvent pas gérer les erreurs ni renvoyer des codes de sortie personnalisés, faire du contrôle de flux ou utiliser des variables. Si vous devez faire l'une de ces actions, il est temps d'utiliser des fonctions shell.

Les fonctions shell sont des blocs de code structurés comme des sous-scripts complets, écrits une fois et appelés depuis n'importe quel script qui en a besoin.

Syntaxe des alias :

Créer des alias dans bash est très simple. La syntaxe est la suivante :

alias alias_name="command_to_run"

Pour créer un nouvel alias bash dans la session en cours :

1. Tapez "alias"
2. Ensuite, déclarez le nom de l'alias
3. Suivi d'un signe égal
4. Et de la commande qui sera exécutée lorsque l'alias est appelé.

La commande doit être encadrée de guillemets et sans espace autour du signe égal. Des espaces ici casseront la commande. Chaque alias doit être déclaré sur une nouvelle ligne.

Clarifions cela par un exemple. Dans la ligne de commande Linux, l'une des commandes les plus utilisées est "ls". Souvent, la commande "ls" est utilisée avec l'option "la", qui liste tous les fichiers et répertoires, y compris les fichiers cachés, au format de longue liste. Nous allons maintenant créer un alias bash simple "ll", qui sera un raccourci pour la commande ls -la.

1. Ouvrez une fenêtre de terminal
2. Tapez :

   alias ll="ls -la"

   & appuyez sur entrer

   Alias ll

3. Maintenant, dans la console, tapez "ll" et appuyez sur entrer. Exécution de l'alias ll
4. La sortie sera la même que si vous tapez ls -la.

L'alias "ll" défini ci-dessus ne sera disponible que dans la

session de shell actuelle. Si vous fermez la session ou si une nouvelle fenêtre de session est initiée à partir d'un autre terminal, l'alias défini ci-dessus “ll” ne sera pas disponible.

Commande alias ll non trouvée en dehors de la session.

Nous discuterons plus tard de la façon de rendre l'alias persistant. Les exemples ici concernent le shell bash, mais tous les concepts et la plupart du code sont également valables pour d'autres shells.

Alias prédefinis

Certains alias sont prédéfinis pour vous. Pour connaître la liste de tous les alias définis dans le système, nous utiliserons la commande “alias” sans aucun paramètre :

alias

Ce sont les alias sur la machine de test Ubuntu sur laquelle cet article a été recherché. De plus, tous les alias définis par l'utilisateur apparaîtront également dans cette liste.

Il existe plusieurs alias pour la commande ls, et il y a un groupe d'alias qui fournissent une sortie colorée à la famille de commandes grep, par exemple, avec les alias définis comme ci-dessus, chaque fois que vous tapez :

grep

Cela sera interprété comme :

grep --color=auto

Cela montre un point important concernant les alias. Ils peuvent avoir le même nom que des commandes existantes. Ils peuvent même contenir la commande d'origine en eux.

Voici la définition de l'alias grep.

alias grep='grep --color=auto'

1. La commande alias est utilisée pour définir un alias.
2. Le nom de l'alias est donné ensuite. Dans cet exemple, c'est “grep”.
3. Le signe égal connecte le nom de l'alias au corps de l'alias. Pour tous les alias sauf très simples, le corps de l'alias est encloisonné entre des guillemets simples ‘.
4. Le corps de l'alias est la section qui est exécutée lorsque l'alias est utilisé sur la ligne de commande.
5. Le corps de cet alias appelle simplement la commande grep avec l'option –color=auto.

L'alias d'alerte

En haut de la liste, il y a un alias complexe appelé alert. En passant rapidement, et afin que vous sachiez ce qu'il fait, l'alias d'alerte est utilisé pour vous informer lorsqu'une commande a terminé. Il indique également si la commande s'est terminée avec succès ou non. Il fournit une alerte graphique système en haut de l'écran.

Voici un exemple simple. La commande sleep va dormir pendant cinq secondes. Ensuite, l'alias d'alerte sera appelé. L'alias vérifie la réponse de la commande précédente. Il extrait la dernière commande du fichier d'historique. Il détermine si la commande a réussi ou non. Il présente ensuite les résultats dans une alerte système.

Si la commande s'est terminée comme prévu, l'icône dans l'alerte système est une petite fenêtre de terminal. Si la commande a renvoyé un code d'erreur, l'icône dans l'alerte système est une icône d'erreur rouge.

sleep 5; alert

Alerte pour sleep

Après cinq secondes, nous voyons cette alerte système :

Sortie de l'alerte sleep

L'icône est une petite fenêtre de terminal, ce qui signifie que tout s'est bien passé. Essayons à nouveau avec une commande que nous savons échouer :

DoomedToFail; alert

Alerte pour échec

Notre alerte système a maintenant une icône d'erreur.

Sortie de l'alerte d'échec

Définir un alias trivial

Comme nous l'avons vu, pour définir un alias, nous utilisons la commande alias.

Nous allons créer un pseudonyme pour la commande clear. Notre alias s'appellera cls et il appellera la commande clear.

Notre définition d'alias est si triviale qu'elle ne mérite pas d'être entourée de guillemets simples. Si le corps de l'alias est plus complexe que cela, ou s'il contient des espaces, entourez-le de guillemets simples. Nous allons définir l'alias, utiliser ls pour générer une sortie dans la fenêtre du terminal, puis utiliser notre nouvel alias cls pour effacer l'écran.

alias cls=clear ls -l cls

Alias cls

L'écran est effacé. Succès, bien que de courte durée. L'alias survivra seulement tant que cette fenêtre de terminal reste ouverte. Une fois la fenêtre fermée, l'alias disparaîtra.

Rendre les alias permanents en utilisant le fichier “.bashrc”

Vous vous demandez peut-être où les alias préemballés sont définis. C'est dans le fichier “.bashrc” dans votre dossier personnel. Ce fichier est lu, et les commandes qu'il contient sont exécutées chaque fois que vous démarrez un shell interactif. C'est lorsque vous ouvrez une fenêtre de terminal.

Tapez la commande suivante dans votre dossier personnel pour voir le contenu du fichier “.bashrc” avec une syntaxe mise en surbrillance.

gedit .bashrc

Édition de .bashrc

Cela lancera l'éditeur gedit avec le fichier “.bashrc” chargé.

Les zones surlignées montrent deux endroits où des alias sont définis.

Le défilement dans le document révèlera deux autres sections liées aux alias :

La première de ces sections est la définition de l'alias d'alerte. La seconde est une instruction if. Cela se traduit par : "si le fichier .bash_aliases existe, lisez-le."

Si vous n'avez que quelques alias que vous souhaitez définir, vous pouvez les placer dans votre fichier “.bashrc”. Glissez-les sous la section contenant les alias ls.

Si vous allez créer beaucoup d'alias, ou si vous aimez simplement l'idée d'avoir vos alias encapsulés dans leur propre fichier, vous pouvez les définir dans votre fichier “.bash_aliases”. Un avantage de les créer dans votre fichier “.bash_aliases” est que vous ne pouvez pas changer accidentellement les paramètres dans le fichier “.bashrc”. Un autre avantage est que vos alias peuvent être facilement copiés sur de nouveaux systèmes car ils sont séparés du fichier “.bashrc”.

L'alias doit être nommé de manière à être facile à retenir. Il est également recommandé d'ajouter un commentaire pour référence future.

Stocker les Aliases dans le Fichier .bash_aliases

Le fichier “.bash_aliases” n'existe pas par défaut, vous devrez le créer. Vous pouvez créer le fichier avec cette commande :

touch .bash_aliases

Éditons le fichier et ajoutons quelques alias. Cette commande ouvrira le fichier “.bash_aliases” dans l'éditeur gedit.

gedit .bash_aliases

Nous avons ajouté trois alias. Le premier est notre alias cls que nous avons utilisé plus tôt. Le suivant s'appelle h et est une façon abrégée d'appeler la commande d'historique.

Le troisième alias s'appelle ftc. Cela signifie "compte de type de fichier".

Ce dernier alias est plus complexe, donc il est entouré de guillemets simples. Il utilise une chaîne de commandes liées par des pipes. Il produit une liste triée des différentes extensions de fichiers et des noms de répertoires, avec un compte pour chaque entrée de liste.

Lorsque nous avons sauvegardé le fichier “.bash_aliases”, nous pourrions nous attendre à ce que nos alias soient actifs et accessibles. Ce n'est pas le cas. Le fichier doit être lu par le shell Bash avant que les définitions d'alias ne soient actives. Cela se produit chaque fois qu'un shell interactif est ouvert.

Nous pouvons également utiliser la commande intégrée du shell Bash . pour lire et exécuter les commandes dans un fichier. Comme notre fichier “.bash_aliases” est lu lorsque “.bashrc” est traité, nous devrions effectuer notre test en appelant “.bashrc”. De cette façon, nous pouvons vérifier que le fichier “.bash_aliases” est appelé depuis “.bashrc” et que nos alias sont actifs et en bonne santé.

Les commandes que nous avons utilisées sont :

gedit .bash_aliases

Pour modifier le fichier “.bash_aliases”.

. .bashrc

Cela lira et exécutera les commandes dans “.bashrc”, ce qui appellera “.bash_aliases”.

ftc

Cela appellera l'alias ftc.

Notre alias répond, ce qui signifie que Bash a lu à la fois “.bashrc” et “.bash_aliases”, et nos nouveaux alias sont maintenant actifs.

Vous pouvez maintenant ajouter de nouveaux alias au fichier “.bash_aliases” au fur et à mesure qu'ils vous viennent à l'esprit. Si vous constatez que vous effectuez des tâches plus d'une fois ou deux, envisagez de créer un alias pour cela.

Supprimer des Aliases

Il existe une commande pour supprimer des alias afin que Bash ne les reconnaisse pas ni ne réponde à ceux-ci. Avec une franchise rafraîchissante, la commande s'appelle unalias.

Pour l'utiliser, donnez le nom de l'alias que vous souhaitez faire oublier à Bash. Pour faire oublier notre alias ftc, utilisez unalias, par exemple la commande “ll” utilisée précédemment :

unalias ll

Vous pouvez utiliser unalias pour désinstaller des alias que vous avez définis et n'importe quel alias prédéfini.

Pour supprimer tous les alias de votre système, utilisez l'option -a (tout) :

unalias -a

La perte de mémoire de Bash ne sera pas permanente, cependant. La prochaine fois que vous ouvrirez une fenêtre de terminal, les alias "oubliés" seront de retour. Pour les supprimer définitivement, vous devez les retirer de vos fichiers “.bashrc” et “.bash_aliases”.

Si vous pensez vouloir les récupérer un jour, ne les supprimez pas de votre fichier “.bashrc”. Au lieu de cela, commentez-les en ajoutant un hashtag # au début de chaque ligne d'alias. Pour rendre votre fichier “.bash_aliases” inefficace, renommez-le. Si votre fichier “.bashrc” ne peut pas le voir, il ne le lira pas. Inverser ces étapes pour rétablir vos alias est trivial.

Pour contourner temporairement un alias (par exemple, si nous avons fait un alias de ls à ls -a), nous pouvons taper :

\ls

Ainsi, la commande normale serait appelée, et non la version aliasée.

Suppression temporaire d'un alias

Aide pour la commande Alias :

• Option –help : Elle affiche les informations d'aide.

Syntaxe :

alias --help

Aide sur les alias

Fonctions de Shell

Parfois, un alias qui peut accepter un ou plusieurs arguments est requis, c'est alors que les fonctions bash sont utilisées.

Syntaxe

Créer une fonction bash n'est pas très difficile. Elles peuvent être déclarées dans l'un des deux formats suivants :

function_name () { [commands] }

ou

function function_name { [commands] }

Nous pouvons compresser ce second format en une seule ligne et séparer les commandes par des points-virgules. Un point-virgule doit également suivre la dernière commande :

function_name () { command1; command2; }

Comme les alias, les fonctions shell Bash peuvent être définies dans le fichier “.bashrc”, mais il est souvent plus propre de les mettre dans leur propre fichier de définitions. Nous l'appellerons “.bash_functions”, suivant la convention utilisée pour le fichier “.bash_aliases”.

Cela signifie que nous devons indiquer au fichier “.bashrc” de lire nos définitions. Nous pouvons copier et modifier le morceau de code qui lit le fichier “.bash_aliases”. Lancez gedit et chargez le fichier “.bashrc” avec cette commande :

gedit .bashrc

Vous devez ajouter la section mise en surbrillance ci-dessous.

Vous pouvez sélectionner la section alias, appuyer sur Ctrl+C, puis vous déplacer à l'endroit où vous souhaitez ajouter la nouvelle section et appuyer sur Ctrl+V pour coller une copie du texte. Ensuite, il vous suffit de modifier les deux emplacements où il est indiqué “.bash_aliases” pour “.bash_functions.”

Ajout de bash_functions dans le fichier .bashrc

Nous pouvons enregistrer ces modifications et fermer gedit.

Maintenant, nous allons créer et modifier le fichier “.bash_functions”, et y mettre une définition de fonction.

touch .bash_functions gedit .bash_functions

Création et édition de .bash_functions

Cela ouvrira le fichier vide “.bash_functions” dans gedit.

Nous allons ajouter une fonction simple appelée up. La fonction up prendra un seul paramètre de ligne de commande, qui est un chiffre. up appellera alors cd .. ce nombre de fois. Donc, si vous utilisez la commande

up 2

up appellerait cd .. deux fois et remonterait de deux niveaux dans l'arborescence des répertoires.

Il existe différentes manières de définir une fonction. En voici une :

function up() {

Le mot function est optionnel. Si vous êtes traditionaliste, utilisez-le ; si cela vous dérange de le taper, laissez-le de côté.

Voici notre fonction entière dans gedit :

Édition du fichier .bash_functions

function up() {

Ceci marque le début de notre définition de fonction, et cela nomme la fonction up.

levels=$1

Ceci crée une variable appelée levels et la définit sur la valeur du premier paramètre. Ce paramètre sera un chiffre fourni par l'utilisateur lorsqu'il appelle la fonction. Le $1 signifie “premier paramètre de ligne de commande.”

while [ "$levels" -gt "0" ]; do

Nous entrons ensuite dans une boucle qui se traduira par : “quand la valeur de levels est positive ou supérieure à zéro, exécutez ce qui est contenu dans le corps de la boucle.”

À l'intérieur du corps de la boucle, nous avons deux commandes. Elles sont :

cd ..

Montez d'un niveau dans l'arborescence des répertoires.

levels=$(($levels - 1))

Définissez levels avec une nouvelle valeur, qui est une unité de moins que sa valeur actuelle.

Ensuite, nous revenons au début de la boucle, et la comparaison entre la valeur de levels et zéro est faite à nouveau. Si “levels” est supérieur à zéro, le corps de la boucle est exécuté à nouveau. S'il n'est pas positif ou supérieur à zéro, la boucle est terminée, et nous passons à l'instruction done, et la fonction se termine.

Enregistrez ces modifications et fermez gedit.

Nous allons lire et exécuter les commandes dans “.bashrc” qui devraient lire et exécuter les commandes de notre fichier “.bash_functions”.

. .bashrc

Appel de .bashrc

Nous pouvons tester la fonction en nous déplaçant dans un emplacement de l'arborescence des répertoires et en utilisant up pour remonter à un point “plus élevé” dans l'arborescence des répertoires.

cd ./work/backup/ up 2

La fonction up

La fonction fonctionne. Nous avons été déplacés de deux niveaux de répertoire plus haut dans l'arborescence.

Suivi

Type

Au fur et à mesure que vous construisez une suite d'alias et une bibliothèque de fonctions, il peut devenir difficile de se rappeler si une commande particulière est un alias ou une fonction. Vous pouvez utiliser la commande “type” pour vous en souvenir. La bonne nouvelle est que vous pourrez également voir la définition.

Utilisons type sur notre alias ftc et notre fonction up.

type ftc type up

Utilisation de type

Nous obtenons un rappel très utile sur le type de commande que chacun représente, ainsi que leurs définitions.

Commencez à Collecter

Les alias et les fonctions peuvent accélérer considérablement votre utilisation de la ligne de commande. Ils peuvent raccourcir les séquences de commandes et vous permettent d'intégrer les options que vous utilisez toujours avec les commandes standard. Chaque fois que vous voyez une ligne élégante ou une fonction utile, vous pouvez l'adapter et la personnaliser, puis l'ajouter à vos fichiers “.bash_aliases” ou “.bash_functions”. Une utilisation étendue de ceux-ci peut rendre votre temps dans le shell plus agréable et moins complexe.

Rappelez-vous d'être prudent lors de la redéfinition de commandes existantes avec un comportement potentiellement destructeur. Même faire le contraire et aliaser une commande à une variante plus sûre (en demandant toujours confirmation avant de supprimer récursivement, par exemple) peut se retourner contre vous la première fois que vous êtes sur un système sans cela, une fois que vous y aurez pris l'habitude. Pour trouver des candidats qui pourraient être bons à créer sous forme d'alias, il pourrait être judicieux de rechercher dans votre historique vos commandes les plus utilisées.

Questions et réponses essentielles à connaître

Comment créer des alias Linux ?

Pour créer des alias sous Linux, suivez ces étapes : ### Pour un alias temporaire (session actuelle) :

• Ouvrez votre terminal.
• Tapez la commande alias nom_alias='commande'.
  • Exemple : alias cls='clear' (pour remplacer la commande clear par cls). ### Pour un alias permanent (toutes les sessions) :
  • Ouvrez le fichier .bashrc ou .bash_aliases dans votre répertoire personnel avec un éditeur de texte : - Commande : nano ~/.bashrc ou nano ~/.bash_aliases.
  • Ajoutez votre alias en utilisant la même syntaxe : - Exemple : alias clean='sudo apt-get clean'.
  • Enregistrez le fichier et fermez l'éditeur.
  • Rechargez le fichier pour appliquer les changements : - Commande : source ~/.bashrc ou source ~/.bash_aliases. ### Remarques : - Les alias simplifient l'utilisation des commandes longues ou fréquentes. - Utilisez des noms d’alias simples et descriptifs pour une meilleure organisation.

Comment créer des alias ?

Pour créer des alias de manière simple :

• Accédez à votre boîte mail : Ouvrez votre interface de messagerie.
• Cliquez sur l'icône crayon (🖉) : Repérez l’icône à droite de la boîte mail pour laquelle vous souhaitez ajouter un alias.
• Entrez le nom de l'alias : Dans le champ prévu, saisissez uniquement le nom que vous voulez pour l'alias (la partie avant le symbole @).
• Vérification automatique : Le système se charge d’ajouter automatiquement l’arobase (@) et le domaine correspondant. En suivant ces étapes, vous pouvez facilement gérer et créer des alias pour mieux organiser vos courriels.

Qu'est-ce qu'un alias dans un script shell ?

Un alias dans un script shell est un moyen de créer un raccourci pour une commande ou un texte que vous utilisez fréquemment. Voici quelques points clés :

• Simplicité : Un alias permet de remplacer une commande longue ou complexe par un mot ou une phrase plus courte. - Gain de temps : En utilisant des alias, vous réduisez le temps nécessaire pour entrer des commandes répétitives. - Exemples d'utilisation : - Créer un alias pour une commande système fréquemment utilisée, comme alias ll='ls -la' pour afficher les fichiers en détail. - Remplacer des chemins de fichiers longs par des noms simples. - Personnalisation : Les alias peuvent être personnalisés selon vos préférences, rendant l'utilisation du shell plus efficace. - Accès rapide : Facilite l'accès aux fonctionnalités et commandes que vous utilisez le plus souvent. En résumé, les alias rendent votre expérience avec le shell plus fluide et efficace, tout en simplifiant l'exécution de tâches régulières.

Comment afficher les alias Linux ?

Pour afficher les alias existants sous Linux, suivez ces étapes :

• Ouvrez un terminal.
• Tapez la commande suivante : bash alias Cela affichera la liste de tous les alias définis, par exemple : alias egrep='egrep --color=auto' alias la='ls -A' alias c='clear' Pour d'autres opérations avec les alias :
  • Si vous souhaitez créer un alias de façon permanente, ajoutez la commande à la fin du fichier ~/.bashrc. - Pour supprimer un alias, utilisez la commande : bash unalias nom_alias Par exemple, pour supprimer l'alias 'c', utilisez : bash unalias c

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